16/12/2020
Mercredi 24 novembre 1965, Puits de la Tronquié par 280 mètres de profondeur, entre 4 heures du matin, où les équipes prennent le poste, et 5h15 où les ventilateurs de galerie et le téléphone de liaison entre la surface et le fond de la mine ne fonctionnent plus, la mine tue 12 hommes par coup de grisou et coup de poussière
(le grisou : gaz invisible et inodore qui se dégage des couches de charbon. – le poussier : ensemble de fines particules de poussières de carbone hautement inflammables).
Mineurs et familles, adultes et enfants, chacun sait où il était ce matin-là, sous la grisaille et la froidure d’hiver, dans la grisaille et la froidure du drame.
Chacun attendra la journée pour savoir qui est touché, son père, son frère, son fils, son ami, son copain de rugby, son voisin, …
12 noms s’égrènent : Aldo DALLA RIVA, Joseph MATTAROZI, Paul FAVIER, François BAUCE, Lino PECORARO, Robert SERIEYS, Eleuterio LOPEZ, Petar MILUNOVIC, et Pierre LABORIE, José FANJUL, Richard MORENO, Jesus MUNOZ de Saint-Benoît.
Les obsèques ont lieu en l’église Saint Privat ; y sont présentes plus de 10 000 personnes venues de toute la France accompagner leurs collègues, et de tout le Carmausin pour ce qui est, et restera, la plus grande tragédie minière du Carmausin.
12 mineurs, 12 veuves, 27 orphelins, et des milliers de carmausins frappés de douleur et de consternation, de crainte et d’angoisse.
Le lundi, tout le monde reprend le chemin du travail dont celui du fond de la mine. Pas le choix, ni d’alternative. Pas de cellule psychologique.
Le quotidien reprend le dessus ou presque … Ces terribles moments ont rappelé à tous la dangerosité du métier, la dureté du quotidien du fond.
N’oublions pas.
Mineurs et familles, adultes et enfants, chacun sait où il était ce matin-là, sous la grisaille et la froidure d’hiver, dans la grisaille et la froidure du drame.
Chacun attendra la journée pour savoir qui est touché, son père, son frère, son fils, son ami, son copain de rugby, son voisin, …
12 noms s’égrènent : Aldo DALLA RIVA, Joseph MATTAROZI, Paul FAVIER, François BAUCE, Lino PECORARO, Robert SERIEYS, Eleuterio LOPEZ, Petar MILUNOVIC, et Pierre LABORIE, José FANJUL, Richard MORENO, Jesus MUNOZ de Saint-Benoît.
Les obsèques ont lieu en l’église Saint Privat ; y sont présentes plus de 10 000 personnes venues de toute la France accompagner leurs collègues, et de tout le Carmausin pour ce qui est, et restera, la plus grande tragédie minière du Carmausin.
12 mineurs, 12 veuves, 27 orphelins, et des milliers de carmausins frappés de douleur et de consternation, de crainte et d’angoisse.
Le lundi, tout le monde reprend le chemin du travail dont celui du fond de la mine. Pas le choix, ni d’alternative. Pas de cellule psychologique.
Le quotidien reprend le dessus ou presque … Ces terribles moments ont rappelé à tous la dangerosité du métier, la dureté du quotidien du fond.
N’oublions pas.