28/12/2020
Pour sauver nos jeunes aussi
Emmanuel Macron a pris l’habitude de rythmer la crise sanitaire par ses interventions à sens unique. Depuis le sommet de l’État, la parole présidentielle descend jusqu’aux Français convoqués devant leur poste de télévision pour être fixés sur le tour que prendra leur vie quotidienne dans les prochaines semaines. Cette pratique monarchique du pouvoir, inscrite dans la Constitution de la Ve République, a atteint son paroxysme avec l’épidémie de Covid-19.
Qui décide de la gestion de la crise sanitaire ? Ce n’est pas le Parlement, pourtant censé être l’émanation de la Nation. Ce n’est pas même le gouvernement mais un opaque conseil de défense non-élu, réuni autour du chef de l’État.
Les mauvais chiffres pleuvent comme à Gravelotte. Le Secours Populaire et les associations caritatives annoncent que notre pays va bientôt compter 10 millions de pauvres, soit un million de plus qu’en 2017, date à laquelle le président Macron a été élu. Certes le Covid-19 et sa cohorte de méfaits économiques sont passés par là mais le virus n’est pas la seule cause de ce fléau qui a crû aussi en 2018. Il frappe indistinctement les quartiers populaires des grandes villes, les bourgs et les communes rurales.
Qui décide de la gestion de la crise sanitaire ? Ce n’est pas le Parlement, pourtant censé être l’émanation de la Nation. Ce n’est pas même le gouvernement mais un opaque conseil de défense non-élu, réuni autour du chef de l’État.
Les mauvais chiffres pleuvent comme à Gravelotte. Le Secours Populaire et les associations caritatives annoncent que notre pays va bientôt compter 10 millions de pauvres, soit un million de plus qu’en 2017, date à laquelle le président Macron a été élu. Certes le Covid-19 et sa cohorte de méfaits économiques sont passés par là mais le virus n’est pas la seule cause de ce fléau qui a crû aussi en 2018. Il frappe indistinctement les quartiers populaires des grandes villes, les bourgs et les communes rurales.
Actuellement, c’est l’avenir de notre cohésion sociale et territoriale qui se joue. Le « virus » du « décrochage à la République » se développe.
Dans une France désormais aux prises à une triple crise sanitaire, économique et désormais humanitaire, le divorce est grandissant entre un système dont le profit maximum et l’enrichissement personnel sont l’alpha et l’oméga et le règlement des urgences sociales et écologiques.
Pourtant, les solutions ne sont peut-être pas aussi lointaines qu’il y paraît. La taxation accrue des profits et des nantis, la réorientation de l’économie vers des finalités sociales et écologiques, la répartition équitable des fruits du travail, l’utilisation des ressources du pays au plus près des citoyens pour leur mieux-être et grâce à un renforcement déterminant du pouvoir des élus régionaux et communaux, sont autant d’objectifs réalistes. Seule une jeunesse hautement cultivée et formée peut donner et garantir un avenir à la nation tout entière.
Dans une France désormais aux prises à une triple crise sanitaire, économique et désormais humanitaire, le divorce est grandissant entre un système dont le profit maximum et l’enrichissement personnel sont l’alpha et l’oméga et le règlement des urgences sociales et écologiques.
Pourtant, les solutions ne sont peut-être pas aussi lointaines qu’il y paraît. La taxation accrue des profits et des nantis, la réorientation de l’économie vers des finalités sociales et écologiques, la répartition équitable des fruits du travail, l’utilisation des ressources du pays au plus près des citoyens pour leur mieux-être et grâce à un renforcement déterminant du pouvoir des élus régionaux et communaux, sont autant d’objectifs réalistes. Seule une jeunesse hautement cultivée et formée peut donner et garantir un avenir à la nation tout entière.