03/02/2021
La page 2020 se referme dans un chaos face à la pandémie de Covid-19.
Nous sommes entrés dans un monde nouveau où les besoins et les priorités des populations ont changé.
Le candidat Fillon à la présidentielle parlait d’un Etat en quasi-faillite. Il y a un an ceux qui nous gouvernent, sans oublier les parlementaires de notre département qui votent les lois, disaient « diminuons le rôle de l’Etat… trop d’Etat asphyxie la France… ».
Bruno Le Maire, ministre de l’économie et des finances, apôtre de ce courant libéral irrigant les gouvernements depuis 1983, nous expliquait que l’Etat n’avait pas pour vocation d’être dans le capital des grandes entreprises.
Depuis mars 2020, les anathèmes contre « le trop d’Etat » ont cédé la place à un silence presque assourdissant.
Ainsi, la privatisation d’Aéroport de Paris qui devait être bouclé a disparu des radars.
On en connaît la cause : le coronavirus est passé par là.
Face à la crise sanitaire, quatre entreprises sur cinq ont fait appel à une aide de l’Etat. 414 milliards d’euros ont ou seront injectés. Sans l’intervention de l’Etat, sans l’intervention de la sécurité sociale (15 milliards) nous aurions sombré dans un marasme.
Je souhaite pour la nouvelle année que nous sachions tirer les conséquences de cette crise sanitaire. Le système capitaliste actuel montre son incapacité à résoudre les difficultés qu’affrontent les populations.
Je souhaite pour cette nouvelle année que l’ancienne organisation de la société laisse la place à une nouvelle organisation de la société fondée sur la créativité, l’initiative individuelle et collective, le partage, la solidarité et la participation.
Une société d’égalité serait sans aucun doute mieux à même d’affronter les maux qu’inflige parfois la nature.
Il me reste à vous souhaiter que 2021 nous fasse oublier la précédente.
Meilleurs vœux de santé, de bonheur et de paix à toutes et tous, à nos ainés et à nos jeunes.
Préservez-vous pour que demain nous partagions à nouveau ces moments qui nous manquent tant actuellement.